L’infatigable Julien Mouriaud travaille sans relâche à défendre la cause de ses camarades de lutte, au risque d’y perdre son énergie.
« J’ai à peine dormi huit heures cette nuit, mais je ne lâcherai rien ». Julien Mouriaud est déterminé. Couverture sur les genoux et crêpes sucrées à portée de main, ce jeune Parisien de 22 ans n’a pas quitté son canapé depuis samedi. « J’ai créé une page Facebook, “Gilets jaunes, bougez-vous”, pour soutenir mes camarades qui manifestent contre la hausse du prix des carburants », explique cet étudiant en marketing, qui n’est pas resté de marbre devant l’ampleur des événements. « Je me sens concerné. Après tout, je serai dans le même bateau quand j’aurai mon permis ».
Pas moins de 37 abonnés
Julien Mouriaud a accepté de tout sacrifier pour alimenter sa page. « J’ai pris du retard sur Netflix, mais cela en valait la peine », se félicite le jeune homme, qui ne compte pas moins de 37 abonnés. L’étudiant aurait déjà publié une quinzaine de posts, dont un photomontage audacieux d’Emmanuel Macron posant devant une raffinerie, « histoire de bien lui mettre la pression ». L’irrévérencieux jeune homme a également posté quelques slogans bien sentis pour inspirer ses camarades de lutte, comme “Macron, baisse ton sans-plomb” ou “Gilet jaune et jaune gilet”.
Ce n’est pas la première fois que Julien s’engage pour une cause qui lui tient à cœur. En pleine affaire Weinstein, l’étudiant avait pris tout le monde de court en annonçant sur les réseaux sociaux être féministe. « C’est vrai, je suis un sacré numéro. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est ma maman ».
Et en pleine affaire DSK il avait dormi au Sofitel
A l’époque j’avais commandé un bonnet rouge par correspondance
Moi aussi entre des crêpes et les manifs, j’ai choisi les crêpes !