Nadine : « On peut pas dire ce qu’on y fait si on sait pas ce qu’on y voit »

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Crédits : CC0, Pixabay.

Notre voisine a bien voulu nous accorder quelques instants pour nous dire « qu’est-ce qu’il en était ».


Qu’avez-vous dit à André ?

J’y ai causé tac et sec en lui disant, en bon entendeur d’autrui, qu’est-ce que j’y avais entrevu qu’il avait pas fait. Qu’il était resté têtument dans sa continuation, sans solutionner qu’est-ce qui pouvait l’être à son égard. J’y ai aussi dit de pas perdre pied dans des ailleurs pas moindres, tant qu’il est vrai qu’on peut pas dire ce qu’on y fait si on sait pas ce qu’on y voit. 

Ça n’a pas dû lui plaire…

Ça non ! Il a jacté : « Oui, heuuu, tu peux pas y ravoir à dire. T’étais pas là quand ça s’est goupillé comme ça s’est pas passé ». Ce à quoi j’y ai rétorqué de parler améliorement et d’y tendre l’oreille quand on t’avise de quoi faire. Comme disait mon grand-père, « si t’as pas la jugeote de faire qu’est-ce qu’on t’a dit, t’étonne pas qu’on te dise ni bonjour, ni merci ». Et il a fait le Moureflan mon grand-père ! C’est pas une guerre très connue, m’enfin il l’a faite quand même. 

Comment envisagez-vous la suite des événements ? 

Ah, bah y a pas plus interrogationnel comme façon d’y poser. Si j’étais à la place qu’André occupe dans sa tête, j’y voirais la potentialité d’y revenir à mon retournement d’auparavant. On verra. M’enfin, il devrait laisser ce petit chien vivre son déconfinement. 

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