« Les gens sont comme ça là-bas, t’sais », explique ce type resté vingt-quatre heures au Népal

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Crédits : Kelvyn Skee, CC BY 2.0, https://www.flickr.com/photos/kelvynskee/6908415304.

Les environs de Katmandou n’ont plus de secret pour Brice Furet, bien décidé à partager ses connaissances avec le grand public. 


« Je ne suis plus l’homme que j’étais vendredi ». Brice Furet se souviendra longtemps de son séjour au Népal. Ce jeune Grenoblois de 32 ans, étudiant en sociologie, est parti toute une journée à la rencontre de ceux qu’il appelle désormais ses « frères de cœur ». Un beau voyage qui n’était pourtant pas prévu, aux dires du jeune homme : « Je suis parti là-bas sur un coup de tête, en mode chien fou, tu vois ? »

Arrivé samedi matin à Katmandou, Brice n’a pas tardé à rejoindre le premier village des alentours, « un petit coin de paradis dont j’ai oublié le nom ». L’étudiant a particulièrement apprécié la vue des arbres fruitiers parsemant les routes. « Cela m’a confirmé ce que je savais déjà. Les Népalais sont des gens simples qui se contentent de ce que peut leur offrir dame nature. Ils sont comme ça là-bas, t’sais ». Après un trek d’une dizaine de minutes « histoire de voir du pays », le jeune homme a été invité par les habitants à partager le “dal bhat”, un riz aux lentilles.  « Je n’y ai pas goûté parce qu’il me restait un sandwich de la veille. Mais ça avait l’air bon ».

Baroudeur cherche éditeur

Brice Furet est revenu en France dimanche soir, la tête « remplie de souvenirs ». Des souvenirs qu’il ne demande qu’à partager avec le plus grand nombre. « J’aimerais bien passer dans les écoles pour raconter mon périple aux enfants. Ce serait une manière de leur apprendre à devenir citoyens du monde, t’sais ». Le baroudeur aimerait également trouver un éditeur susceptible d’être intéressé par son aventure à l’autre bout de la Terre. « J’ai tant de choses à raconter… Ça pourrait être une sorte de guide du Routard en version améliorée, tu vois ? »

Pour l’heure, Brice a déjà repris le chemin de la fac, non sans un petit pincement au cœur. « Je n’arrête pas de penser aux gens que j’ai laissés là-bas… Il faut que je fasse quelque chose pour eux. Je vais leur envoyer une carte postale tous les vendredis pour leur raconter ma semaine ».

Un commentaire

  1. Moi, je leur enverrai un message facebook, via msn messenger que j’ai trouvé en chercant sur Lycos

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